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le poémier
27 mai 2015

Analyse de Soleils Couchants

Analyse de Soleil Couchant de poème saturnien (de lola)

Soleils Couchants est un poème de la partie Paysages tristes de Poèmes Saturniens de Verlaine , écrit en 1866. Il est composé d'une seule strophe , un pintamettre (16 vers), lui même composé de 16 pintasyllabes. Les rimes sont croisés du 1er au 8ème pintasyllabe, (i-an), puis se croisent de nouveau en -ève-eil- du 9ème au 12ème ; et  sont embrassé en -èves- eil  du 13ème au 16ème vers  (ABABABABCDCDCDDC). On remarque que les rimes sont de plus en plus irrégulières, et changent la conssonance du poème à partire du 9ème pentasyllabe.

Ce poème contient deux parties: Il est déjà divisé en trois phrases, les deux premières sont regrouppés du vers 1 a 8 et forment la 1ère partie, et la dernière, du vers 9 a 16 forment la deuxième :

La première partie, le début du poème qui est sur l'aube, est, bien que mélancolique,( l'allitération en " l " dans les vers 3 et 5 mettent en valeure ce sentiment et accentu la fluidité , avec la douceur des rimes en -an- ) , aussi insouciante , avec un rythme apaisant. Le poète exprime se qu'il ressent non  par l'emplois du "je" mais avec son coeur: "Mon coeur qui  s'oublie", ce qui traduit une certaine lassitude , un laissé aller. Dans cette partie, son rapport avec la nature est harmonieux : " Une aube affaiblie - Verse par les champs -Berce de doux champs".

La deuxième partie, est au contraire sur le crépuscule et s'oppose donc a la première : Le rythme est plus haché, ce qui donne un effet saccadé au poème. Alors qu'au début les rimes féminines et masculines sont altèrnés, cela ce déconstruit dans cette partie (FMFMFMMMMMFMFMMF) , en même temps que l'atmosphère change et devient plus inquiétante : "d' étranges reves" , "fantomes vermeils ".

On remarque que dans les deux parties confondues, les mots "soleils couchants" reviennent de nombreuses fois, à un rythme presque obsessionel. Le fait qu'il y ai plusieurs soleils est irréaliste et évoque donc un rêve: "mon coeur qui s'oublie ", "d'érange rêves", qui semble se transformer en cauchemar au fil du poème, même si se n'est pas très claire. On pourrait donc faire la confusion entre l'aube et le crépuscule ( puisque la première évocation des "Soleils couchants " se fait dans la première partie, celle de l'aube), et le rêve et le cauchemar. Cette confusion donne une impression de flou et évoque  la folie : déja par l'obsession des "soleils couchants" qui ont un effet angoissant, et la vision du poète des "Fantomes vermeils"; qui peuvent faire penser à la mort et au sang.

Ces éléments traduisent un sentiment de mal- être du poète qui semble au début essayé se faire face : " Berce de doux chants- Mon coeur qui s'oublie- Au soleils couchants" . Mais renonce; il revient toujours aux soleils, qui comme les fantômes vermeils, parraissent faire partie du cauchemar. Et même si le poète est faciné et en pleine contemplation des paysages ( les champs de la première partie deviennent des grèves ), on dirait qu'il essaye d'echapper a la mort.

Ce poème appartient d'abord  au registre  élégiaque :

On le voit dans la première partie avec la mélancolie évoqué plusieurs fois, le lien avec la nature et un essemble doux : " une aube affaiblie- Verse par les champs , La mélancolie".

Mais aussi dans la deuxième partie avec le rythme qui s'accélaire : "défilent sans trèves" , qui évoque la fuite du temps, avec le fait que l'on passe de l'aube au crépuscule, du matin au soir, et qui est aussi l'un des thèmes du registre élégiaque.

Mais il appartient aussi au registre fantastique, et on le voit dans le vers 9, dans la deuxième partie: "Et d'étrange rêves" . Globalement, cette partie recèle un cilmat  d'inquiétude et de peur ( peut être de la mort ). Pour finir,je pense que l'ambiguité entre rêve et cauchemar, aube et crépuscule, lassitude et angoisse traduit beaucoup d'inceritude.

 

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